La chaîne de valeur niébé a connu une évolution importante en termes de production sur la période 2013-2020, en atteignant les 2,6 millions de t par an en 2020 (2ème producteur en Afrique). Culture de rente mais aussi fondamentale pour la sécurité alimentaire des ménages pour sa richesse en protéines, le niébé est souvent produit en association avec d’autres cultures (mil, sorgho, arachide).
Cultivé essentiellement par des petits producteurs (2 millions), 20% du niébé est autoconsommé, 40% vendu sur les marché locaux et 40% exporté en grain vers le Nigeria, le Ghana et le Burkina Faso. La transformation s’occuperait que de 10% de la production et les pertes sont estimées à autour de 12%. Le maillon transformation du niébé est dominé par les micro-transformateurs (~ de 80.000, surtout des femmes).
Parmi les défis à relever pour un développement inclusif et durable de la CV on peut noter, entre autres : la réduction des pertes, la gestion de l’aflatoxine et de l’innocuité alimentaire, l’amélioration des opérations de stockage ; les revenues encore faibles des producteurs ; le défi de l’augmentation de la transformation locale et le passages à des modes de transformation plus modernes ; la diffusion des pratiques climato-intelligentes (agroécologie, association de cultures légumineuses, emplois du fumier, zéro-tillage).
L’Union Européenne, dans le contexte du Programme Indicatif National (PIN) 2021/2027, a identifié parmi ses domaines prioritaires la croissance économique verte. Dans ce cadre, elle est en train de formuler un projet d’appui au développement des chaines de valeur des protéines végétales (niébé et arachide).
La Délégation de l’UE demande une analyse VCA4D pour avoir une étude de référence en appui au développement de la chaine de valeur niébé, visant notamment à recueillir des informations sur le potentiel d’augmentation des rendements en lien avec les variétés utilisées, la question des pathogènes et des normes sanitaires, le potentiel de développement commercial (régional, international) ainsi que les modes de production agroécologiques.
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances et une très bonne expérience en analyse économique des chaînes de valeur. En particulier, il/elle saura élaborer les comptes financiers et économiques des acteurs de la CV et de la CV dans sa globalité. Il/elle saura analyser la CV du point de vue des différents acteurs et de la contribution de la CV aux grands agrégats économiques (PIB, balance commerciale, comptes publics, etc.). Il/elle sera à l’aise avec les notions de distribution de revenus, de création d’emplois, d’effets d’entrainement dans l’économie nationale, de compétitivité dans l’économie internationale.
Il/elle sera capable d’entreprendre une analyse fonctionnelle dans son intégralité avec l’aide de ses collègues.
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur agricoles dans les pays en développement est demandée.
Une expérience sur la chaîne de valeur du niébé sera un atout.
La connaissance et l’expérience professionnelle au Niger sera appréciée.
La connaissance du Français est exigée.
Une expérience dans l’analyse des politiques publiques pouvant aller jusqu’à l’aide à la décision politique (incluant la capacité à gérer des relations à haut niveau avec des fonctionnaires publics ou des acteurs du secteur privé) est un plus.
L’économiste aura une large responsabilité dans la coordination et la consolidation de l’analyse fonctionnelle menée collectivement. Il/elle fournira les parties du rapport portant sur l’analyse fonctionnelle et sur l’analyse économique qui seront incluses dans le rapport final.
Une formation ou au moins une démonstration du logiciel spécifique AFA sera faite à l’économiste avant la première mission (ou avant la 2ème mission si cela ne s’avère pas possible).
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
L’expert collaborera et intégrera l’analyse des tendances du marché fournie par le COLEACP.
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances et une très bonne expérience sur les thématiques sociales en lien avec les chaînes de valeur en pays en voie de développement, en particulier les questions d’inclusion des populations vulnérables.
Il/elle aura de l’expérience au moins dans deux des thématiques étudiées dans le projet VCA4D (conditions de travail, droits fonciers et accès à l’eau, égalité de genre, sécurité alimentaire et nutritionnelle, capital social, conditions de vie) et sera capable de prendre en charge les autres.
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur agricoles dans les pays en développement sera un avantage.
Une expérience sur les chaînes de valeur du niébé sera un atout.
La connaissance et une expérience professionnelle solide au Niger est exigée.
La connaissance du Français est exigée.
Une expérience dans l’analyse des politiques publiques pouvant aller jusqu’à l’aide à la décision politique (incluant la capacité à gérer des relations à haut niveau avec des fonctionnaires publics ou des acteurs du secteur privé) est un plus.
Il/elle fournira la partie sur l’analyse sociale qui sera incluse dans le rapport final et se basera pour cela sur le Profil Social. Une démonstration de l’outil spécifique Profil Social sera faite à l’expert social avant la première mission.
Il/elle collaborera avec l’économiste sur l’analyse de l’inclusion de la CV et avec l’expert environnemental pour les questions liées à la biodiversité.
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances sur l’analyse en cycle de vie (ACV).
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur dans les pays en développement sera appréciée.
Une expérience sur les chaînes de valeur du niébé sera un atout.
La connaissance du Niger sera appréciée.
La connaissance du Français est exigée.
Il/elle utilisera de préférence le logiciel SimaPro pour l’ACV.
Il/elle fournira la partie du rapport final qui porte sur l’analyse environnementale. Son analyse portera sur l’analyse des dommages sur les ressources, les écosystèmes et la santé humaine, ainsi que sur les impacts sur le changement climatique. L’expert intégrera et complétera également (avec le soutien de l’expert social) une analyse de la biodiversité, en partie reposant sur des informations fournies par le JRC.
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
Il/elle sera un spécialiste de la CV du niébé au Niger.
Une connaissance pertinente des institutions nationales (techniques, économiques et politiques) et des acteurs (publics et privés) impliqués dans la CV du niébé est exigée.
Au début de l’étude, il/elle fournira des informations sur la chaîne de valeur aux autres membres de l’équipe, identifiera les principaux acteurs et l’information existante pertinente qui sera utilisée plus tard dans l’analyse.
L’expert national facilitera l’accès à l’information de tous les membres de l’équipe, aidera à sélectionner les données les plus pertinentes issues de sources disponibles, aidera à clarifier les incohérences et sélectionnera les données pertinentes qui amélioreront la cohérence de l’analyse.
Il/elle facilitera la collecte de données selon les consignes du Chef d’Equipe, mais sera le point de contact et soutien entre tous les membres de l’équipe et les acteurs locaux. En fonction de l’organisation choisie par l’équipe, son travail pourra se déployer avant les missions (préparation de la mission de ses collègues), pendant les missions (soutien de la mission de ses collègues), entre les missions (recueil d’informations complémentaire aux missions, supervision d’enquêtes…), voire après les missions (complément d’informations).
photo credit: https://geneticliteracyproject.org/2019/02/04/inside-nigerias-efforts-to-protect-its-cowpea-harvest-with-nations-first-genetically-engineered-seeds/
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