Contexte
La République Démocratique du Congo (RDC) est dotée d’énormes ressources agropastorales, forestières, minières et halieutiques. La production céréalière domine les activités agricoles, avec les mais qui constitue la principale culture pour 40 pour cent des ménages, devant le manioc (17 pour cent) et le riz (10 pour cent). Cependant, pour nourrir sa population, le pays recourt à l’importation des produits pour lesquels il ne dispose pas d’un avantage comparatif avéré.
Le manioc est l’aliment de base de plus de 90% des Congolais et sa culture mobilise la quasi-totalité des actifs agricoles, d’abord pour l’autoconsommation, puis comme source de revenus garantis pour les ménages ruraux. Le manioc a plusieurs qualités nutritionnelles (source de fer et vitamines), utiles aussi contre la malnutrition des enfants. Le manioc est aussi une importante source de revenu et d’emploi. La main d’œuvre féminine est beaucoup sollicitée dans toutes les opérations, particulièrement dans la transformation. Pour finir, le manioc peut contribuer à réduire les importations des céréales (en particulier le blé). Parmi les contraintes à résoudre, nous trouvons, entre autres, le besoin de majeur support aux usines de transformation, la lutte contre la mosaïque du manioc et d’autres questions phytosanitaires, le besoin de financement de la recherche scientifique pour adresser ces défis, etc.
Pour faire face à la crise alimentaire mondiale exacerbée par le COVID-19 et par la guerre en Ukraine, le gouvernement a lancé plusieurs initiatives (comme les projets PURPA et PUIDC) qui promeuvent la production et transformation du manioc, avec un objectif d’employer au moins 20% de farine panifiable de manioc dans les boulangeries et pâtisseries.
L’UE en RDC adopte un approche paysage, visant à conjuguer la préservation du capital environnemental et le développement agricole au profit des populations riveraines des aires protégées. La chaine de valeur manioc reçoit donc un appui transversal (à renforcer) dans le cadre des projets liés à la biodiversité, à l’accès à l’énergie verte et à la réduction de la pauvreté.
L’UE demande une analyse VCA4D pour comprendre en profondeur l’état de la chaine de valeur du manioc et sa contribution à une croissance verte et inclusive. La DUE est particulièrement intéressée aux questions de sécurité alimentaire, aux aspects phytosanitaires, à la transformation au niveau national, à l’entreprenariat et, plus en générale, à investiguer la synergie entre l’approche filière et territorial/paysage à soutien des petits producteurs.
1) L’agro-économiste
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances et une très bonne expérience en analyse économique des chaînes de valeur. En particulier, il/elle saura élaborer les comptes financiers et économiques des acteurs de la CV et de la CV dans sa globalité. Il/elle saura analyser la CV du point de vue des différents acteurs et de la contribution de la CV aux grands agrégats économiques (PIB, balance commerciale, comptes publics, etc.). Il/elle sera à l’aise avec les notions de distribution de revenus, de création d’emplois, d’effets d’entrainement dans l’économie nationale, de compétitivité dans l’économie internationale.
Il/elle sera capable d’entreprendre une analyse fonctionnelle dans son intégralité avec l’aide de ses collègues.
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur agricoles dans les pays en développement est demandée.
Une expérience sur la chaîne de valeur du manioc sera un atout.
La connaissance et l’expérience professionnelle en République Démocratique du Congo sera appréciée.
La connaissance du Français est exigée.
Une expérience dans l’analyse des politiques publiques pouvant aller jusqu’à l’aide à la décision politique (incluant la capacité à gérer des relations à haut niveau avec des fonctionnaires publics ou des acteurs du secteur privé) est un plus.
L’économiste aura une large responsabilité dans la coordination et la consolidation de l’analyse fonctionnelle menée collectivement. Il/elle fournira les parties du rapport portant sur l’analyse fonctionnelle et sur l’analyse économique qui seront incluses dans le rapport final.
Une formation ou au moins une démonstration du logiciel spécifique AFA sera faite à l’économiste avant la première mission (ou avant la 2ème mission si cela ne s’avère pas possible).
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
L’expert collaborera et intégrera l’analyse des tendances du marché fournie par le COLEAD.
2) L’expert social
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances et une très bonne expérience sur les thématiques sociales en lien avec les chaînes de valeur en pays en voie de développement, en particulier les questions d’inclusion des populations vulnérables.
Il/elle aura de l’expérience au moins dans deux des thématiques étudiées dans le projet VCA4D (conditions de travail, droits fonciers et accès à l’eau, égalité de genre, sécurité alimentaire et nutritionnelle, capital social, conditions de vie) et sera capable de prendre en charge les autres.
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur agricoles dans les pays en développement sera un avantage.
Une expérience sur les chaînes de valeur du manioc sera un atout.
La connaissance et une expérience professionnelle en RDC est exigée.
La connaissance du Français est exigée.
Une expérience dans l’analyse des politiques publiques pouvant aller jusqu’à l’aide à la décision politique (incluant la capacité à gérer des relations à haut niveau avec des fonctionnaires publics ou des acteurs du secteur privé) est un plus.
Il/elle fournira la partie sur l’analyse sociale qui sera incluse dans le rapport final et se basera pour cela sur le Profil Social. Une démonstration de l’outil spécifique Profil Social sera faite à l’expert social avant la première mission.
Il/elle collaborera avec l’économiste sur l’analyse de l’inclusion de la CV et avec l’expert environnemental pour les questions liées à la biodiversité.
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
3) L’expert environnemental
Il/elle sera un expert senior avec de solides connaissances sur l’analyse en cycle de vie (ACV).
Une expérience spécifique dans l’analyse des chaînes de valeur dans les pays en développement sera appréciée.
Une expérience sur les chaînes de valeur du manioc sera un atout.
L’expérience en RDC sera appréciée.
La connaissance du Français est exigée.
Il/elle utilisera de préférence le logiciel SimaPro pour l’ACV.
Il/elle fournira la partie du rapport final qui porte sur l’analyse environnementale. Son analyse portera sur l’analyse des dommages sur les ressources, les écosystèmes et la santé humaine, ainsi que sur les impacts sur le changement climatique. L’expert intégrera et complétera également (avec le soutien de l’expert social) une analyse de la biodiversité.
Dans le cas où il/elle ne serait pas le chef d’équipe, il/elle aidera celui-ci à (i) définir la typologie d’acteurs qui sera adoptée tout au long de l’étude ; (ii) formuler le résumé exécutif et des conclusions qui combinent les résultats des différentes analyses afin de répondre aux questions structurantes et de finaliser le rapport (relecture et mise en forme du rapport…).
Il/elle sera un spécialiste de la CV du Manioc en RDC.
Une connaissance pertinente des institutions nationales (techniques, économiques et politiques) et des acteurs (publics et privés) impliquées dans la CV du manioc est exigée.
Au début de l’étude, il/elle fournira des informations sur la chaîne de valeur aux autres membres de l’équipe, identifiera les principaux acteurs et l’information existante pertinente qui sera utilisée plus tard dans l’analyse.
L’expert national facilitera l’accès à l’information de tous les membres de l’équipe, aidera à sélectionner les données les plus pertinentes issues de sources disponibles, aidera à clarifier les incohérences et sélectionnera les données pertinentes qui amélioreront la cohérence de l’analyse.
Il/elle facilitera la collecte de données selon les consignes du Chef d’Équipé, mais sera le point de contact et soutien entre tous les membres de l’équipe et les acteurs locaux. En fonction de l’organisation choisie par l’équipe, son travail pourra se déployer avant les missions (préparation de la mission de ses collègues), pendant les missions (soutien de la mission de ses collègues), entre les missions (recueil d’informations complémentaire aux missions, supervision d’enquêtes…), voire après les missions (complément d’informations).
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