We are looking to take stock of the use of the LCA methodology to make suggestions to make it more user-friendly for decision-making and/or to complement it with other methods for environmental analysis.
We are looking for two experts: one leading the stocktaking exercise; and one in charge of the test of the new proposals.
Both experts are required to already be fully acquainted with the VCA4D methodology and process (and thus have already been involved in VCA4D studies).
The period of engagement for the assignment is April to November 2024 with the workshop in Brussels to be organised preferably during May/June 2024. Ideally, the field mission for Expert 2 will happen during the summer or in early September (country/product to be decided at the moment of the workshop).
The deadline for application is Monday 8th April 2024 by CoB.
The CV of the expert can be sent to vca4@agrinatura-eu.eu and to giorgia.mei@agrinatura-eu.eu
If you have any questions about the assignment, do not hesitate to contact us. Please note that the ToR has been written in French, thus this version prevails.
Value Chain Analysis for Development Project (VCA4D 2017/392 416)
Termes de Reference (TdR) pour la revue de l’apport de la méthode
d’Analyse de Cycle de Vie (ACV) dans la méthodologie VCA4D
I. CONTEXTE
La méthodologie VCA4D pour l’analyse des chaines de valeur agricoles
La méthodologie VCA4D a été conçue par INTPA en 2015 pour évaluer l’impact économique, social et
environnemental des chaines de valeurs (CVs) soutenues par les Délégations Européennes sur
lesquelles elles souhaitent investir. Afin d’être opérationnelle, cette méthodologie a recherché à faire
appel des techniques d’évaluations robustes et éprouvées afin de générer des indicateurs
quantitatifs et qualitatifs pour l’aide à la décision. La méthode doit reposer sur des techniques
pouvant être mise en œuvre avec un temps et des ressources limitées, mobilisant des données
secondaires et une collecte d’information primaires limitée dans des situations d’information
défaillante et applicable de façon systématique à tout type de CV agro-alimentaire (production
végétale, animale, halieutique).
La méthode repose sur la définition d’un objet d’analyse commun à partir d’une analyse
fonctionnelle de la CV, puis sur l’application de méthode d’analyse pour répondre à quatre questions
structurantes :
– Quelle est la contribution de la chaîne de valeur à la croissance économique ?
– Cette croissance économique est-elle inclusive ?
– La CV est-elle durable du point de vue social ?
– La CV est-elle durable du point de vue environnemental ?
Les référentiels analytiques
L’analyse économique mobilise les techniques d’évaluation classiques de l’analyse des projets
(indicateurs financiers simples, création et distribution de la valeur ajoutée (VA), effets induits sur
l’ensemble du système économique, et viabilité du système étudié dans l’environnement international) appliquée à une CV.
L’analyse de l’impact social étant un domaine relativement récent, aucune méthode éprouvée et
applicable dans un temps limité n’ayant été identifiée, INTPA a élaboré sa propre grille d’analyse
recouvrant 6 domaines pour lesquels l’expert doit évaluer un score afin de construire un profil social.
Pour l’analyse environnementale, l’Analyse de Cycle de Vie (ACV) a été choisie. Elle présente
l’avantage d’être opérationnelle, et même totalement normalisée, bénéficiant d’outils de calcul
facilitant l’estimation d’indicateurs complexes (base de données, logiciel de traitement). Les
systèmes productifs analysés (du berceau à la tombe) sont également similaires à ceux
correspondant aux CVs conceptualisé par l’analyse économique, ce qui peut faciliter la mise en
perspective des indicateurs issues des différents types d’analyse.
Dans la version 2 de la Note Méthodologique de VCA4D, certaines innovations étaient incluses :
notamment, un focus sur les indicateurs relatif au changement climatique ; la demande de présenter
les résultats par rapport à une unité fonctionnelle par production (e.g. 1 kg de produit) ainsi que par
occupation spatiale (e.g. 1 ha de terre cultivée) ; une appréciation des problèmes liés à la
biodiversité.
II. DESCRIPTION DE LA MISSION
Enjeux et objectifs
Cependant l’ACV pâtie de plusieurs inconvénients ou limites. Les coefficients techniques des
processus modélisés ont été élaborés sur la base de systèmes techniques « modernes »
principalement dans les pays industrialisés. Cette limite est en partie corrigée par les experts
mobilisés par le projet, en prenant des référentiels techniques plus adaptés. Les indicateurs d’impact
produit (aires de protection) se réfèrent à un impact global et non pas circonscrit au périmètre de
l’économie nationale analysée. Enfin l’ACV ne permet pas de rendre compte des impacts des
processus analysés sur l’état des ressources (fertilité, usage des terres, ressources halieutique) ou
indirectement et partiellement ; de même elle n’intègre pas (comme les autres référentiels
analytiques) les interactions entre procédés techniques (système de culture diversifié versus
monoculture.)
Enfin la présentation des résultats et leur exploitation en termes d’aide à la décision (domaine
d’intervention) n’est pas simple, compte tenu du niveau de compétence limité des décideurs dans
ces domaines (plus faible, sauf exception, que sur les questions économiques et sociales). De ceci, on
peut en dériver que les constats de l’analyse environnementale soient sous-utilisés, pouvant donc
mener à des actions manquées sur les aspects environnementaux.
Après avoir appliqués la méthode VCA4D à une cinquantaine de CVs, INTPA souhaite faire un bilan
sur l’application de l’ACV afin de revoir l’analyse environnementale. Le but serait, tout en restant
dans les limites d’une analyse de chaine de valeurs et aussi dans les contraintes de temps/ressources
et budget d’une étude VCA4D, de rendre l’analyse environnementale plus accessible aux décideurs
politiques, ainsi que plus répondante aux objectifs du développement (e.g. agroécologie, réduction
de la pollution, etc.).
Objectifs spécifiques
L’objectif spécifique de ces Termes de Reference sera de :
– Réviser le chapitre relatif à l’analyse environnemental dans la méthode VCA4D pour mieux
intégrer les principes de l’agroécologie ainsi que pour répondre de façon plus accessible aux
préoccupations des décideurs politiques sur les questions environnementales
Services demandés
Pour ce faire le processus suivant sera établis :
1. Une revue d’une sélection d’analyses environnementales d’études VCA4D pour faire un
diagnostic des problèmes les plus récurrents dans l’application de l’ACV (expert 1), à travers
la relecture d’une sélection des rapports VCA4D et des entretiens avec des personnes
ressources (experts, staff de INTPA/DUE, PMU).
2. Une revue des méthodes d’évaluations complémentaires et/ou alternatives à l’ACV en
considérant leur capacité à dépasser les limites de l’ACV mais en recensant aussi leur degré
de généricité (méthode connue) et d’applicabilité (ressources nécessaires en données,
capacité à être systématiquement appliquée) en intégrant le souhait de pouvoir évaluer les
résultats à la lumière les principes de l’agroécologie (dimension technique) (expert 1)
3. Un groupe de travail réunissant l’auteur des revues (expert 1), 2 experts
environnementalistes ayant participés à des études VCA4D, 2 à 3 membres d’INTPA (F3 et
DUE), d’autres personnes ressources (Le Basic…) et les membres de la PMU.
– Le groupe de travail se réunira sur 2 jours à Bruxelles à la PMU (si possible en présentiel)
pour passer en revue les limites de l’ACV et discuter des alternatives possibles pour y
répondre :
a. Trier dans l’ACV ce qui est pertinent ou pas
b. Modifier les indicateurs (mid-point) de façon à être plus compréhensible par les
décideurs
c. Examiner les méthodes de travail alternatives (complémentaires ou
substituables)
4. A partir des conclusions du groupe de travail, une proposition de révision méthodologique
pour évaluer la durabilité environnementale sera élaborée et validée par la DG INTPA
5. La méthode rénovée sera appliquée et testée dans le cadre d’une étude VCA4D (actualisation
d’une étude passée ou appui à un étude en cours) par un expert environnemental (expert 2)
6. Une note méthodologique V3 sera produite par la PMU intégrant également la capacité des
CVs étudiés à prendre en compte les principes de l’Agroécologie.
III. EXPERTISE DEMANDEE, LIEU DE TRAVAIL ET DUREE ET DELIVERABLES
Le processus de révision de l’analyse environnementale sera mené par la DG INTPA et l’Unité de
Gestion de Project (PMU) de VCA4D. Vu le manque d’une connaissance approfondie dans les aspects
et méthode environnementale, deux experts seront recrutés en appui du processus.
Expertise demandée
L’expert 1 aura le suivant profil :
– Il/elle sera expert senior en sciences environnementales, avec une expérience de
minimum 15 ans de travail dans le domaine
– Il/elle sera un praticien de l’ACV dans le domaine agricole, avec une expérience
d’application de la méthode dans les pays/produits tropicaux et d’autres méthodes
d’évaluation de la performance environnementale
– Il/elle sera un connaisseur de la méthode VCA4D
– Il/elle aura une connaissance des besoins des décideurs politiques et aura contribué à
l’évaluation et mise en place des politiques environnementales en promotion des
principes de durabilité et d’une transition agroécologique
– Il/elle parlera couramment et pourra produire de document en anglais et français. La
connaissance d’autres lingues (espagnole et português) sera un atout
L’expert 2 aura le suivant profil :
– Il/elle sera expert senior en sciences environnementales, avec une expérience de
minimum 5 ans de travail dans le domaine
– Il/elle sera un praticien de l’ACV dans le domaine agricole, avec une expérience
d’application de la méthode dans les pays/produits tropicaux et d’autres méthodes
d’évaluation de la performance environnementale
– Il/elle sera un connaisseur de la méthode VCA4D
– Il/elle aura une connaissance des besoins des décideurs politiques
– Il/elle parlera couramment et pourra produire de document en anglais et français. La
connaissance d’autres lingues (espagnole et português) sera un atout
Lieu de travail et durée
Le travail de l’expert 1 sera principalement mené à travers d’un examen documentaire, avec une ou
deux missions à Bruxelles.
Le temps de travail de l’expert 1 est estimé à 25 jours de travail et comprend : la revue des études
VCA4D et les entretiens ; la revue des méthodes complémentaires à l’ACV et utilisable pour les
objectifs et dans les limites de VCA4D ; la préparation et l’animation de l’atelier de travail à
Bruxelles ; le suivi du travail de l’expert 2 (qui testera la méthode sur le terrain) ; perfectionnement
des propositions et écriture du brouillon de la version 3 de la partie environnementale de VCA4D.
Le travail de l’expert 2 se réalisera à travers une mission de terrain dans un pays à décider ; une
mission à Bruxelles et un travail documentaire.
Le temps de travail de l’expert 2 est estimé à 25 jours de travail et comprend : la participation active
lors de l’atelier de Bruxelles avec présentation du bilan ACV dans VCA4D et nouvelles proposition ;
une mission de terrain (maximum 10 jours) pour tester les nouvelles propositions dans la pratique
(dans un pays/filière que sera décidé lors de l’atelier) ; une retour d’expérience et discussion avec
l’expert 1 et co-rédaction/révision du chapitre environnementale de la méthodologie VCA4D – avec
rédaction d’une note pratique à donner aux experts environnementaux.
Délivrables
L’expert 1 fournira :
– Un rapport sur les services demandés 1 et 2
– Les power point de préparation pour le service demandé 3
– Le brouillon (en anglais) du chapitre de l’analyse environnemental pour la version 3 de la
méthodologie VCA4D
L’expert 2 fournira :
– Une note de description du travail fait lors de l’étape 5
– Une note avec des conseils et pratiques de travail que les experts ACV devront intégrer
dans leur travail et que servirons à faciliter l’applications des nouveaux conseils
méthodologiques
IV. BUDGET
Le budget pour ces Termes de Reference sera mobilisé dans la composante fee-based du contrat
VCA4D.
Le montant proposé se réfère à un budget indicatif maximum à mobiliser, tandis que le
remboursement se fera en fonction des dépenses réelles.